AVIS DE GREVE GENERALE

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RENDEZ VOUS DEVANT LA PREFECTURE A 9H00

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.

Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.

Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).

De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

Les annonces du Premier ministre, à l’issue du Conseil des ministres et à la veille d’une journée de grève interprofessionnelle à l’initiative de Force Ouvrière et de 3 autres organisations syndicales, ne font que confirmer, d’une part, le cap suivi et maintenu par le gouvernement et, d’autre part, la nécessité de l’action syndicale traduite par la journée de grève et de manifestations syndicales du 9 avril avec le slogan : « Ça suffit ! Maintenant, le social ». Au menu, des annonces sur l’investissement (...)

Bonne nouvelle : le travail répétitif n’est plus pénible. Tel est le sens d’un amendement à la loi Macron, adopté par le Sénat, qui l’a retiré des facteurs de pénibilité pris en compte depuis le 1er janvier. Une saillie pro-patronale de plus dans un texte qui n’en manquait pas.

La Loi Macron

La loi a pour objectif de « déverrouiller l'économie française » en modifiant notamment la réglementation concernant le travail le dimanche, les professions réglementées, les transports et le permis de conduire, et la vie des entreprises et des salariés.

Rassemblement

Concernant le travail dominical, les sénateurs ont ouvert la possibilité à l’employeur d’imposer le travail le dimanche sans accord collectif. Ils ont transformé les accords de maintien dans l’emploi en un dispositif dit « offensif », ce qui signifie que l’entreprise n’a plus besoin d’être en difficulté économique pour imposer aux travailleurs une nouvelle organisation du travail et une baisse de salaire.

Les sénateurs ont supprimé toutes les peines de prison prévues pour l’employeur en cas d’entrave sur la constitution ou sur le fonctionnement des IRP.

Depuis le 7 avril le texte est débattu au Sénat en séance plénière, avant de retourner devant l’Assemblée nationale pour un probable nouveau passage en force gouvernemental.